Décès d'Alain Berbe­rian, réalisateur de "La Cité de la peur"

Décès d'Alain Berbe­rian, réalisateur de "La Cité de la peur"

Alain Berberian, connu notamment pour son long-métrage humoristique "La Cité de la peur", est décédé ce mardi à 63 ans des suites d'une mala­die. Grand complice des "Nuls" sur Canal+, il s'était fait spécialiste des comé­dies popu­laires comme Le bouletPapa­razzi ou encore l'Enquête corse

esra.edu

Le réali­sa­teur du film culte "La Cité de la peur" est mort. Alain Berbe­rian s'est en effet éteint  mardi 22 août des suites d'une mala­die, a annoncé son agent. L'homme au caractère discret avait travaillé sur plusieurs émis­sions de télé­vi­sion avec le collec­tif Les nuls, composé d'Alain Chabat, de Chan­tal Lauby et de Domi­nique Farru­gia, sur Canal+, avant de se voir confier par le trio comique la réalisation de leur long-métrage, "La Cité de la Peur", en 1994. Le film, satire délirante du milieu du cinéma dans laquelle un tueur en série multiplie les crimes, devint immédiatement un immense succès populaire.

La Cité de la Peur, 1994, avec Alain Chabat

Avec Paparazzi, son deuxième film, le réalisateur s'était attaqué au monde du photo-journalisme en réunissant à l'écran Vincent Lindon, dans le rôle d’un paparazzi de haut vol, et Patrick Timsit dans celui d’un supporter du PSG propulsé malgré lui dans le monde du show-biz. Il avait depuis réalisé plusieurs long-métrages tels que L’Enquête corse, adaptation de la bande dessinée de Pétillon à l’initiative de Christian Clavier et de Jean Reno ; et L’Île aux trésors, variation sur le roman de Robert Louis Stevenson avec Gérard Jugnot, Alice Taglioni et Jean-Paul Rouve.

De nombreux hommages ont été rendus au réalisateur à l'annonce de son décès. Pierre Lescure, aujourd'hui président du Festi­val de Cannes et figure histo­rique de la chaîne Canal +, a exprimé son émotion sur Twit­ter : "Alain était le meilleur directeur français. Une culture de cinéma dingue. Une passion totale et discrète. Et puis un mec bien. 63 ans, c'est plus un âge pour mourir de nos jours. C'est vrai­ment triste. On l'aimait, c'est simple."

Sivertimes