Le juge qui a libéré Bertrand Cantat estime que le chanteur est victime d'un lynchage

Le juge qui a libéré Bertrand Cantat estime que le chanteur est victime d'un lynchage

En retournant sur le devant de la scène pour la promotion de son nouvel Album, Bertrand Cantat est à nouveau sujet à la polémique. Le juge qui l'a libéré en 2017 a souhaité rétablir les faits.

Le 1er août 2003, l'actrice Marie Trin­ti­gnant décède des suites des coups violents et répé­tés de son compa­gnon, le musi­cien Bertrand Cantat. Celui-ci est alors condamné en 2004 à huit d'empri­son­ne­ment, une peine qu'il purgera à Toulouse. En 2007, il est libéré pour bonne conduite par le juge Philippe Laflaquière.

Le 1er décembre prochain, Bertrand Cantat sortira son nouvel album solo Amor Fati dont le premier single vient d'être présenté au public. Le jour­nal Les inrocks lui consacrent sa une et un long entre­tien provoquant des réac­tions indignées de l'opinion publique.

Bertrand Cantat ChanteFrance.com

Ce samedi 14 octobre dans Le Pari­sien, le juge qui a libéré Bertrand Cantat a pris la défense de l'artiste : « Il a évoqué une alter­ca­tion avec sa compagne, une bous­cu­lade au cours de laquelle il a été projeté contre un angle de porte. Il a éprouvé une très vive douleur dans le dos qui a provoqué en lui un soudain déchaî­ne­ment de violence, de puis­santes gifles dont les consé­quences furent terribles. Est-il néces­saire de rappe­ler qu'il a été condamné à Vilnius pour 'coups mortels' et non pour homi­cide volon­taire (NDLR : cette dernière quali­fi­ca­tion n'exis­tait pas alors dans le droit litua­nien) ? Il est donc inexact de le présen­ter comme un 'meur­trier', ou pire comme un 'assas­sin', toujours cette dicta­ture de l'émotion. » Face à Patrick Cohen dans C à vous, le juge explique que selon lui il a été « sévère »avec le chan­teur et explique « J'aurais pu le libé­rer un an plus tôt ».