Guerre en Ukraine : le niveau de radioactivité à Tchernobyl est jugé "anormal" !

Guerre en Ukraine : le niveau de radioactivité à Tchernobyl est jugé "anormal" !

Lorsque le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est rendu en Ukraine sur le site de la centrale nucléaire de Tchernobyl, il a témoigné d'une radioactivité "anormale".

Alors que la majeure partie de l'actualité française est occultée par les résultats des élections présidentielles et des prochaines élections législatives, l'est de l'Europe reste marqué par les conflits armés. Sur fond de tensions sans précédent entre Moscou et l'Occident, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a mis en garde contre le risque "réel" d'une troisième guerre mondiale. Et même s'il assure poursuivre les négociations de paix avec l'Ukraine, le pays continue de payer un lourd tribut aux combats menés par les hommes de Vladimir Poutine.

Une radioactivité "anormale" détectée sur le site de Tchernobyl.

En visite en Ukraine sur le site de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a témoigné d'une anomalie. "La radioactivité à la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine est "anormale", a déclaré Rafael Grossi lors de sa visite sur le site le mardi 26 avril 2022. En 1986, la centrale avait été le théâtre de la pire catastrophe de l'histoire du nucléaire civil. "Le niveau de radioactivité est, je dirais, anormal", a-t-il déclaré aux journalistes sur le site, qui a été occupé par l'armée russe entre le 24 février et fin mars. "Nous suivons tout cela quotidiennement", a-t-il ajouté.

"Les niveaux [de radioactivité] ont augmenté à certains moments, lorsque les Russes ont amené du matériel lourd dans la zone et lorsqu'ils l'ont quittée", a expliqué Rafael Grossi, qui est accompagné d'une équipe d'experts sur place "pour fournir des équipements vitaux" (dosimètres, combinaisons de protection, etc.), effectuer "des contrôles radiologiques et autres". Ces experts devraient "réparer les systèmes de surveillance à distance qui ont cessé d'envoyer des données au siège" de l'AIEA à Vienne peu après le début de la guerre, a-t-il ajouté.