"J'avais mon bureau à côté..." Jacques Legros balance l'affaire PPDA !

"J'avais mon bureau à côté..." Jacques Legros balance l'affaire PPDA !

Jacques Legros, qui présente en semaine le journal de 13 heures de TF1 en tant que joker, s'est exprimé dans une interview sur l'affaire PPDA.

Dix-sept femmes ont porté plainte contre Patrick Poivre d'Arvor, dont huit pour viol. Au total, au moins vingt-sept femmes ont témoigné dans la presse ou devant la justice contre l'ex-star du JT de TF1, dont deux étaient mineures au moment des faits présumés. L'affaire PPDA ne cesse de faire couler beaucoup d'encre.

Dernièrement, Mediapart a diffusé une émission exceptionnelle réunissant pour la première fois une vingtaine de femmes accusant l'ex-compagnon de Claire Chazal d'agression sexuelle et de harcèlement. France Télévisions a également annoncé que le journaliste de 74 ans ne serait plus le présentateur de l'émission "Une maison, un artiste", qui sera rediffusée cet été sur France 5. Pour ne rien arranger, la chaîne publique a diffusé le 28 avril un numéro de "Complément d'enquête" consacré à l'affaire Patrick Poivre d'Arvor et intitulé "PPDA : la chute d'un intouchable". Dans ce numéro, une nouvelle femme a porté plainte pour viol contre l'ancienne star du journal télévisé de TF1.

Dans une interview accordée à l'émission de RTL "On refait la télé", Jacques Legros s'est exprimé sur son compagnon de longue date. Celui qui a longtemps été le joker de Jean-Pierre Pernaut a assuré n'avoir rien vu d'anormal. "J'aurais pu être l'un des premiers à être au courant. J'avais mon bureau à proximité, nous nous sommes croisés. Je connaissais bien son entourage, ses rédacteurs en chef, son assistante", a-t-il commenté. Le Joker, qui présente le journal de 13 heures de TF1 en semaine, a tenté d'expliquer pourquoi l'affaire est restée si longtemps dans l'ombre : "Ça ne m'étonne pas parce que ça n'est pas sorti [...] A l'époque, les femmes ne parlaient pas, et ce n'est pas un reproche [...] Ça paraît tellement évident aujourd'hui de parler de tout ça, de l'étaler, mais ce n'était pas le cas à l'époque", a-t-il estimé.