Luc Besson accusé de viol : "humilié, calomnié, lésé à vie" : la plaignante, Sand Van Roy s'indigne de l'abandon de la procédure

Luc Besson accusé de viol : "humilié, calomnié, lésé à vie" : la plaignante, Sand Van Roy s'indigne de l'abandon de la procédure

Le mardi 24 mai 2022, Sand Van Roy a réagi à l'abandon des poursuites prononcé par la cour d'appel suite à sa plainte pour viol contre Luc Besson.

Cela fait maintenant plusieurs années que Luc Besson n'a pas été au cœur d'un scandale. Du côté de Sand Van Roy, le cauchemar a commencé le 18 mai 2018, date à laquelle elle a porté plainte contre lui pour viol. "J'avais peur de mourir. Et même le lendemain, j'avais tellement mal que je me suis évanouie. Et quand c'est aussi violent, ça s'appelle un viol", expliquait la jeune femme dans une ancienne interview accordée à nos confrères de BFM TV à ce sujet.

Sauf que l'affaire a été classée sans suite l'année suivante, avant d'être remplacée par un non-lieu en décembre 2021. "Les éléments de la procédure se sont révélés insuffisants pour constituer des indices graves ou concordants de nature à justifier la mise en examen de Luc Besson", avait souligné la juge d'instruction alors en charge du dossier.

Mardi 24 mai 2022, la justice s'est à nouveau prononcée et a rendu un non-lieu en faveur de l'homme qui aurait prononcé une phrase terrible en se séparant de Maiwenn. Sand Van Roy ne s'est pas laissée décourager pour autant et a exprimé sa colère dans un long message sur Twitter, dans lequel elle a donné sa version des faits. Elle a d'abord parlé de ses différentes démarches médico-légales. "J'ai déposé plainte le jour des faits. Les médecins légistes ont constaté un hématome à l'œil, des blessures dans le dos et une blessure anale récente, ce qui correspond à mes déclarations", a-t-elle écrit dans un premier temps. Selon elle, Luc Bessoin n'aurait jamais été confronté à ces éléments médicaux lors de ses auditions.

Malgré les déboires, elle a entrepris d'aller jusqu'au bout. D'ailleurs, quatre médecins "réputés" auraient attesté de la véracité de ses déclarations, que l'on pouvait confirmer par des photos. "Ils m'ont humiliée, calomniée, ils ont porté atteinte à ma vie. Vous avez fait pleurer ma mère aujourd'hui et je ne le pardonnerai jamais à votre pays. (...) J'arrête mes études de droit parce que je ne crois plus en la justice", a-t-elle regretté, dégoûtée par le verdict. La jeune femme a reçu de nombreux messages de soutien.

GZ