Présidentielles 2022 : Jean Castex au centre d'une polémique après s'être rendu aux élections en jet privé, prix exorbitant dévoilé

Présidentielles 2022 : Jean Castex au centre d'une polémique après s'être rendu aux élections en jet privé, prix exorbitant dévoilé

Le dimanche 10 avril 2022, Jean Castex voulait absolument voter à Prades, la ville dont il a été maire de 2008 à 2020. Pour s'y rendre rapidement, le Premier ministre a quitté la capitale en jet privé, dépensant non seulement une somme exorbitante, mais explosant également le compteur de pollution. Agacés, les internautes ont pointé du doigt son comportement.

Emmanuel Macron, élu au second tour avec 28,1 % des voix, pourrait être réélu président pour un mandat de cinq ans. Alors que le président célèbre sa victoire, un membre de son gouvernement s'est retrouvé au cœur d'une vive polémique.

Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron s'étaient rendus au Touquet pendant le week-end et avaient voté dans cette ville du nord de la France où ils possèdent une maison. Son Premier ministre Jean Castex est arrivé dimanche matin, mais a tenu à voter dans un bureau de vote de Prades, une ville des Pyrénées-Orientales dont il a été maire de 2008 à 2020, afin d'être filmé par les caméras... Afin de se rendre le plus rapidement possible dans le sud de la France, puis de revenir à Paris, l'homme politique a pris un jet privé. Coût de l'opération : 10.000 € !

Jean Castex a été cloué au pilori sur Twitter après son voyage en jet privé
Selon Libération, le Premier ministre aurait atterri à Perpignan vers 8h30. Après avoir voté, il serait remonté dans le jet, qui aurait repris l'air vers 10h30 pour rentrer à Paris. Un voyage rapide, mais très polluant et de surcroît très coûteux. "4460 kg de CO2 dans l'atmosphère, l'équivalent de ce qu'un Français émet en six mois", a par exemple critiqué le journaliste Loup Espargillière sur Twitter.

Ce comportement quelque peu égoïste a agacé les internautes, qui ont été nombreux à s'exprimer sur Twitter à ce sujet : "Tu as garé le Falcon devant le bureau de vote ? Pas capable de prendre le train comme tout le monde ?", "Quel exemple, ce voyage à Prades !", "Vous auriez pu établir une procuration, mais vous avez préféré brûler du kérosène pour les caméras. C'est honteux", peut-on y lire.

Ce n'est pas la première fois que Jean Castex est cloué au pilori pour "sa passion immodérée pour les jets de la République". En février déjà, le site Mediapart avait mis en lumière les nombreux déplacements du Premier ministre en jets... Lui qui demande aux Français de privilégier les voyages en train plutôt qu'en avion.