Ce n'est pas une bonne pratique, mais elle cache souvent une triste réalité. Si vous connaissez déjà le ghosting, soit parce que vous l'avez vécu, et mal, soit parce que vous l'avez pratiqué, alors le sneating est très similaire. Mais avec un sens beaucoup moins élégant. Est-ce que ça peut être pire que le fantôme ? Oui...
L'objectif : accepter un rendez-vous dans le seul but d'être invité (et payé) à un bon dîner. Ceux qui utilisent cette technique sont en paix avec eux-mêmes et n'ont pas l'intention de revenir sur leur rendez-vous par la suite. C'est une technique facile à pratiquer de nos jours, notamment grâce aux réseaux sociaux, où beaucoup affichent leur style de vie et, avec lui, leurs finances et leur penchant pour les bons restaurants gastronomiques.
C'est l'occasion pour certaines femmes (oui, la majorité de ceux qui utilisent cette technique sont des femmes) d'en savoir plus et de ne pas être timides à ce sujet. D'autant plus que, comme nous le savons toutes, payer l'addition est généralement un sous-entendu pour les hommes pour faire comprendre qu'il veut vous revoir. Et c'est une habitude que Justine, qui est en difficulté, et Sarah, une étudiante, ont prise : "J'ai eu mauvais rendez-vous après mauvais rendez-vous avec des gars. Étant une bonne féministe à l'époque, j'ai insisté pour payer ma part de l'addition. Jusqu'au jour où une de mes amies m'a dit que même si je devais passer des soirées pas très agréables, au moins je pourrais éviter de dépenser mon argent", raconte Justine. Et une fois que la machine démarre, elle ne s'arrête pas.
Tout comme Sarah, une étudiante qui mange "principalement du riz avec de la sauce soja". Mais c'était avant qu'elle ne découvre le sneating : "J'ai commencé à être plus stratégique quant aux types que j'échangeais sur Tinder. Ceux qui ont dit qu'ils étaient vieux jeu ou qu'ils savaient comment "traiter une dame a un rendez-vous". Je fais cela depuis environ six mois maintenant et j'ai réussi à obtenir une quarantaine de repas gratuits dans de bons restaurants", explique-t-elle au magazine Whimn.
Il s'agit, bien sûr, d'une pratique à éviter si l'on ne veut pas s'y laisser prendre... et garder l'espoir de trouver l'homme de sa vie. Mais cela peut aussi conduire à des situations difficiles.
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