Deuxième numéro de Face à Baba et sans doute toujours autant d'audience. Le premier épisode de l'émission politique de Cyril Hanouna avait suscité la curiosité et attiré de nombreux citoyens devant leur télévision pour écouter Eric Zemmour parler de son programme de campagne et de ses ambitions s'il était élu président de la République en avril prochain. Mais cette fois-ci, le représentant du parti Reconquête ! était assis de l'autre côté. Ce n'est pas lui, mais son principal adversaire, Jean-Luc Mélenchon de La France Insoumise, qui a répondu aux questions des débatteurs. L'intervention d'Éric Zemmour a toutefois duré bien plus longtemps que la demi-heure initialement prévue.
Certes, les deux hommes politiques ont un passé, et ce qui a le plus intéressé les Français, c'est sans doute l'explication entre eux... Néanmoins, leur débat a occupé la majeure partie de l'émission. Surtout que le membre du parti "Reconquête !" voulait évidemment remporter le débat et ne laissait pas toujours son adversaire de "La France Insoumise" s'exprimer. A chaque explication de Jean-Luc Mélenchon, son "rival" de la campagne n'hésitait pas à l'interrompre. De quoi agacer Raquel Garrido, compagne d'Alexis Corbière et donc soutien du candidat de gauche, qui ne s'est pas privée de le faire remarquer à Cyril Hanouna, un peu remonté. "Ce n'est pas un deuxième Face à Baba spécial Zemmour, c'est un Face à Baba spécial Mélenchon", a-t-elle lancé alors qu'elle était assise dans le public, critiquant le fait que "son" candidat n'ait pas la possibilité de poser une question alors que la soirée lui était initialement destinée. Une partie du public a applaudi, mais le présentateur de l'émission, Cyril Hanouna, a immédiatement balayé cette remarque.
Peut-être voulait-il ainsi éviter un nouveau clash majeur entre la chroniqueuse du Balance Ton Post et Stanislas Rigault, militant de 23 ans, président de Génération Z et proche d'Eric Zemmour, le 16 décembre dernier. Pour rappel, les deux hommes s'étaient violemment insultés après l'émission et avaient failli en venir aux mains en coulisses.
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