En plus de sa carrière, Brigitte Bardot est également connue pour être une ardente défenseuse du bien-être des animaux. Mais récemment, l'ancienne actrice a été rappelée à l'ordre par les tribunaux pour ses opinions. Jeudi 4 novembre 2021, la mère de Nicolas-Jacques Charrier a été condamnée à 20 000 euros d'amende par le tribunal de Saint Denis pour "injure raciale". En 2019, Brigitte Bardot avait tenu des propos "racistes" à l'égard des Réunionnais. Pour dénoncer les conditions de vie des animaux dans sa région, l'ancienne actrice avait qualifié les habitants de la Réunion d'"indigènes qui ont gardé leurs gènes sauvages", comme l'ont constaté nos confrères de "Franceinfo".
Brigitte Bardot avait également envoyé une lettre manuscrite à Amaury de Saint Quentin, alors préfet de la Réunion. Dans sa lettre, la fondatrice de la Fondation Brigitte Bardot se dit "submergée de lettres (...) dénonçant la barbarie commise par les Réunionnais envers les animaux". L'ancienne épouse de Gunter Sachs a également souligné que sa région est "l'île du diable" et abrite "une population dégénérée qui est encore (...) imprégnée des traditions barbares qui sont ses racines".
Ses remarques ont divisé l'opinion publique. Annick Girardin, alors ministre des Outre-mer, a répondu à l'Étoile. "Le racisme n'est pas une opinion", a-t-elle dit à Brigitte Bardot. Afin de régler le différend, le principal intéressé a fini par présenter ses excuses à la population réunionnaise.
Bérangère Prudhomme, le procureur général présent à l'audience, a également condamné les propos de l'ancien mannequin. Il a souligné que Brigitte Bardot avait utilisé des mots "insultants" et "blessants". Son avocate, Me Catherine Moissonnier, a déclaré que le point de vue de son client sur la condition des animaux à La Réunion était "une réalité".
Brigitte Bardot condamnée pour insultes racistes : Sa lourde amende est enfin connue !

Rien ne va plus pour Brigitte Bardot ! Ce jeudi 4 novembre 2021, le militant de la cause animale a été condamné à une lourde amende pour des injures raciales à l'encontre des Réunionnais. L'affaire remonte à l'année 2019...