L'affaire Jubillar continue de faire couler de l'encre en couleur. Delphine Jubillar, disparue depuis le 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, est toujours introuvable. Le soir de sa disparition, l'infirmière était sortie seule avec son mari et ses deux enfants. Depuis, son mari est soupçonné d'être l'auteur des faits. Comme le rapportent nos confrères de Femme Actuelle, il aurait livré des versions contradictoires aux enquêteurs lors des auditions. Mis en examen le 18 juin 2021, il est aujourd'hui incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses, dans les Hautes-Garonne.
Le 12 mai prochain, il devrait être confronté aux juges d'instruction. C'est du moins ce qu'affirmait BFM TV le 12 avril. Selon les dernières informations de la chaîne, il s'agirait "soit d'un interrogatoire, soit d'une confrontation". Il pourrait notamment être confronté à son ancien codétenu, qui avait confié aux enquêteurs les "aveux" de Cédric Jubillar. Le mari de la victime aurait avoué avoir "poignardé" sa compagne avant de "cacher son corps près d'une ferme qui a été incendiée".
Une recherche sur Internet qui a mis le feu aux poudres.
A ce jour, le corps de l'infirmière n'a toujours pas été retrouvé, mais la police remue ciel et terre pour tomber sur un indice. Actuellement, les téléphones portables sont au centre de l'enquête. Le téléphone portable du suspect aurait "depuis longtemps révélé les secrets les plus intimes du couple". Il s'agit notamment de "centaines de messages échangés au cours de l'année 2020" et de "quelques informations de géolocalisation". Celui de Delphine, en revanche, est bien caché. Les données prouvent toutefois qu'il aurait été désactivé le 16 décembre vers 8 heures du matin.
Les dernières activités ont eu lieu le soir de sa disparition. Vers 22h55, elle a envoyé un message à son amant avant de lancer une recherche sur Internet une heure plus tard. Le smartphone laisse deux traces qui correspondent à l'ouverture de "fichiers de commandes" nommés "com.huawei.search" et "com.huawei.android.launcher"", explique Le Parisien. Il poursuit : "Le premier correspond à l'ouverture de la fonction 'recherche' sur l'appareil, tandis que le second correspond à 'l'ouverture de l'écran d'accueil du téléphone lorsqu'il est déverrouillé'". De nombreuses manipulations ont été découvertes par les enquêteurs, qui se posent de nombreuses questions.
L'affaireest suivie de près...<p
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