Depuis le début de l'année 2022, Gims se trouve au centre d'une grande controverse. "S'il vous plaît, laissez-moi avec les 'Happy New Year, New Year' ... Laissez-moi tranquille avec ça. Vous savez très bien que je n'y ai jamais répondu, et vous continuez à m'envoyer des 'Happy New Year'. Et puis, les musulmans, arrêtez, nous avons les mêmes convictions ! Ce sont eux qui envoient le plus de vœux pour la nouvelle année. Mes frères, nous ne fêtons pas [...]. Non, les gars, ça ne fait pas partie de nos convictions", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux le jour de la Saint-Sylvestre. Cette déclaration a très vite suscité de vives réactions. Quelques semaines plus tard, la star s'est finalement exprimée et a présenté ses excuses. L'interprète du titre "Sorry" a également profité de l'occasion pour revenir sur la question de sa naturalisation. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles le rappeur n'obtiendrait pas la nationalité française en raison de sa polygamie. Selon l'artiste, cette information est fausse.
"Je vais à nouveau faire une demande de citoyenneté. Je suis quelqu'un de très patient, qui ne renonce pas. C'est l'un de mes plus grands regrets. Tous mes souvenirs sont en France [...] Quand je vais au Qatar ou aux États-Unis, je me présente comme un artiste français. Pas du Congo. Il me manque le papier officiel. Mais cela ne dépend pas que de moi. Apparemment, le refus est lié à un délit que j'aurais commis alors que j'étais mineur. Mais mon dossier est vide", avait déclaré Gims dans une interview au Journal du Dimanche. Une fois de plus, les propos de l'ancien membre de la Sexion d'Assaut avaient mis le feu sous le toit. Gérald Darmanin a profité de ce nouveau bad buzz pour clore le débat.
"Je ne vais pas rentrer dans les cas particuliers, mais nous avons déjà refusé la nationalité française à ce monsieur. Je veux dire qu'il y a un article très simple dans le code civil, l'article 21-24. Personne ne peut être naturalisé s'il ne prouve pas son assimilation à la communauté française. En général, les adeptes de l'islam rigoriste ne sont pas une bonne preuve d'assimilation à la communauté française", a déclaré le ministre de l'Intérieur au micro de France Inter. Dans sa détresse, Gims a préféré quitter l'Hexagone pour se rendre dans le pays de son enfance. A Kinshasa, il a eu l'occasion de rencontrer le chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, qui n'a pas hésité à lui remettre un passeport diplomatique après l'avoir nommé ambassadeur culturel.