Depuis des années, Michael J. Fox (Retour vers le futur) se bat contre la maladie de Parkinson. Dans une interview accordée à la rédaction d'AARP The Magazine, l'acteur américano-canadien a parlé de son quotidien. Malgré sa maladie, l'interprète de Marty McFly garde la tête froide. Loin de se laisser aller, il préfère voir la vie du bon côté. "Je suis vraiment un gars heureux", a d'abord déclaré l'acteur, avant d'ajouter : "Je n'ai pas de pensées morbides dans ma tête - je n'ai pas peur de la mort. Pas du tout. Mais alors que je traversais cette obscurité, j'ai également eu un aperçu de mon beau-père décédé, qui avait toujours épousé la gratitude, l'acceptation et la confiance. J'ai commencé à remarquer des choses pour lesquelles j'étais reconnaissant et comment les autres réagiraient aux difficultés avec de la gratitude. J'en suis arrivé à la conclusion que la gratitude rend l'optimisme durable (...) Si vous ne pensez pas avoir quelque chose pour lequel être reconnaissant, continuez à chercher. Car vous ne recevez pas seulement de l'optimisme. Vous ne pouvez pas attendre que les choses se passent bien et être reconnaissant pour cela". Une déclaration touchante.
Même si Michael J. Fox essaie de rester positif, il ne peut malheureusement pas nier qu'il y a des jours qui sont difficiles à supporter. L'acteur de 60 ans n'en est pas moins conscient de ses privilèges. Dans une interview, il a admis : "La maladie est la chose qui est attachée à ma vie - ce n'est pas le conducteur. Et parce que j'ai de l'argent, j'ai accès à des choses que les autres n'ont pas. Je ne commencerais pas à comparer mon expérience à celle d'un homme qui travaille, qui est atteint de la maladie de Parkinson et qui doit quitter son travail et trouver un nouveau mode de vie. J'ai donc vraiment eu de la chance". L'acteur est prêt à utiliser sa notoriété pour faire avancer la science et est plus actif que jamais dans le monde des organisations caritatives. Il est cofondateur de la Michael J. Fox Foundation, qui s'efforce de guérir la maladie dont il souffre lui-même. "Les patients sont la clé. Ils dirigent désormais notre programme et ont par exemple joué un rôle crucial dans nos travaux prometteurs sur les biomarqueurs de la maladie de Parkinson, qui nous permettraient de détecter la maladie chez les personnes avant que les symptômes ne soient évidents, et de la traiter de manière proactive pour s'en débarrasser", a conclu Michael J. Fox.