"Ophélie Meunier et Bernard de la Villardière ont été violés", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Bordeaux, Jean-Philippe Goujon.

"Ophélie Meunier et Bernard de la Villardière ont été violés", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Bordeaux, Jean-Philippe Goujon.

Bernard de la Villardière était l'invité de l'émission C à Vous jeudi 3 février pour évoquer la polémique liée au reportage sur Roubaix dans Zone Interdite et la mise sous tutelle de la présentatrice d'Ophélia Meunier. Une situation qu'il avait déjà vécue.

Être journaliste d'investigation n'est pas sans risque. Ce n'est probablement pas Ophélie Meunier qui dira le contraire. La journaliste a dû être placée sous protection après la polémique liée à un numéro de "Zone Interdite" consacré à l'islam radical. Mais la véritable polémique est née lorsque Lilia Bouziane, jeune étudiante en droit, a accusé M6 et ses équipes de lui avoir menti sur le sujet de l'émission. S'en est suivi un déluge d'insultes graves et de menaces de mort contre la chaîne et Ophélie Meunier.

Une situation que Bernard de la Villardière avait déjà vécue. Le célèbre journaliste et présentateur de l'émission "Enquête Exclusive" se trouvait sur le plateau de "C à Vous" le jeudi 3 février 2022 pour répondre aux questions d'Anne-Elisabeth Lemoine et revenir sur cette période compliquée qu'il avait également vécue. C'était en 2016, après un numéro de son émission. Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, avait encouragé le journaliste à accepter une protection policière. "Je l'ai acceptée non seulement pour moi, mais aussi parce que je suis marié, j'ai des enfants. J'ai une famille. C'est vrai que vous êtes protégé, mais pas votre famille", avait déclaré Bernard de la Villardière. Il est même allé plus loin en avouant : "A l'époque, je me souviens que je voyageais beaucoup, je prenais des photos de moi à l'aéroport avec mon billet à la main et je cachais ma destination pour dire : 'Coucou les gars, je ne suis pas là'. Parce que j'avais toujours peur que pendant mon absence, on visite ma maison, même si elle était protégée.

Même après plusieurs années, le journaliste n'a rien oublié de cette période, bien au contraire. Ce qui l'inquiétait le plus, c'était bien sûr la sécurité de sa femme et de ses enfants : "C'est vous qui êtes protégé, pas votre famille, donc c'est un gros facteur de stress. C'est un ouragan dans la vie privée. Cela perturbe beaucoup de choses".

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