Léa Salamé était l'invitée du podcast InPower le 30 novembre et a répondu aux questions de Louise Aubery dans le cadre de la campagne politique Me Too. La journaliste a révélé qu'au cours de sa carrière, elle avait été "un peu lourdement draguée" par "un homme politique très, très connu" et "assez charismatique".
Il lui aurait dit que "les femmes de 40 ans sont au sommet de leur vie, de leur beauté et de leur pouvoir" alors qu'elle n'avait que 25 ans. "Je n'avais pas du tout compris cela. J'avais l'impression qu'il me disait qu'à 25 ans, j'étais moche !" Mais aujourd'hui, à 42 ans, la compagne de Raphaël Glücksmann donne "raison" à l'homme pour les propos qu'il avait tenus il y a près de 20 ans. "C'est la seule chose que je lui laisse correctement", avait-elle dit, avant de préciser : "Il n'y a pas eu de harcèlement, mais une forme de drague de soutien".
Ce mercredi 1er décembre, Cyril Hanouna et son équipe sont revenus sur cette séquence dans Touche Pas À Mon Poste.
"Je veux bien que le combat soit important, mais là ça devient un peu chaotique", a réagi Benjamin Castaldi à l'extrait. "Ça devient ridicule ! C'est un jour, une histoire (...) 'Il m'a un peu dragué, c'était un peu lourd, c'est aberrant...'", a déclaré de son côté Matthieu Delormeau. "Ce qui est gênant, c'est que ça devient le quotidien. C'est une journée, une affaire. On a l'impression, quand on entend toutes ces histoires, que les hommes politiques et médiatiques sont de dangereux prédateurs sexuels. C'est insupportable. C'est d'autant plus grave que l'on met sur le même plan des viols, qui sont extrêmement graves, et des propos de drague qui sont un peu lourds", a déclaré Guillaume Genton.
Et qu'en pense Isabelle Morini-Bosc ? "Il ne faut pas confondre une main sur le genou avec ... avec pénétration", a-t-elle dit, amusant ainsi ses camarades et faisant sursauter (ou plutôt sourire) Cyril Hanouna.
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