Variole du singe : la situation s'aggrave avec de nouveaux cas aux Etats-Unis !

Variole du singe : la situation s'aggrave avec de nouveaux cas aux Etats-Unis !

Après la Grande-Bretagne, le Portugal et l'Espagne, le Canada et les États-Unis ont signalé de nouveaux cas de variole du singe mercredi 18 mai.

La variole du singe est-elle le nouveau Covid 19 ? C'est ce que suggèrent les nouveaux cas détectés un peu partout dans le monde depuis le début du mois. Le mercredi 18 mai, l'Espagne a lancé une alerte sanitaire après la découverte de huit cas de variole du singe sur son territoire. Le Royaume-Uni et le Portugal les ont précédés au début du mois. Le Royaume-Uni a d'abord identifié sept cas le 6 mai, puis deux autres le 18 mai, ce qui porte le nombre de personnes infectées à neuf. A l'exception du premier cas, qui s'était récemment rendu au Nigeria, les autres patients avaient été infectés au Royaume-Uni, selon les autorités sanitaires britanniques (UKHSA). Pour le Portugal, on compte une vingtaine de cas suspects.

Nouveaux cas de l'autre côté de l'Atlantique

Aujourd'hui, on apprend que de nouveaux cas ont également été détectés de l'autre côté de l'Atlantique. Au Canada, dix cas suspects ont été examinés hier à Montréal, a rapporté Radio-Canada. Et aux États-Unis, un homme qui s'était rendu au Canada a été testé positif au virus dans l'État du Massachusetts.

Qu'est-ce que la variole du singe ?

Pour rappel, il s'agit d'une maladie causée par un virus que l'on trouve dans certaines zones de jungle en Afrique. Là où les singes et les rongeurs peuvent transmettre l'infection à l'homme, par exemple lors de la chasse. Elle se transmet alors d'homme à homme "principalement par des particules contenues dans des gouttelettes respiratoires et nécessite généralement un contact prolongé en face à face", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Elle se manifeste généralement par de la fièvre, de la fatigue, des douleurs musculaires, des maux de tête et parfois des éruptions cutanées, au niveau des muqueuses. Elle peut durer de deux à quatre semaines.

Il n'existe à ce jour ni vaccin ni traitement, mais selon l'OMS, qui se veut rassurante, on s'en remettrait tout seul. Selon l'organisation, le risque de mortalité est faible et se situe entre 1 et 10 %, la plupart des décès survenant chez les jeunes enfants, qui sont les plus vulnérables.

Antoine F-M