"Nous sommes dans une situation épidémique tendue avec un virus qui circule beaucoup", a expliqué le porte-parole du gouvernement, ajoutant que "comme partout dans le monde, la vague omicron touche notre pays". Invité sur CNEWS mercredi matin 18 janvier, il a répondu aux questions de Laurence Ferrari. Gabriel Attal reste "prudent" et souligne qu'il s'appuie "toujours sur ce que disent les scientifiques".
"Ce n'est pas une décision politique ou une décision du gouvernement de dire que le pic est atteint ou que la situation s'améliore", insiste le porte-parole du gouvernement. Il fait référence aux récentes déclarations du professeur Fontanet. "Je pense que nous avons aujourd'hui des raisons d'être optimistes. Nous voyons que l'onde delta a vraiment diminué. Nous voyons que le trafic a tendance à ralentir et que dans les régions où la vague Omicron a commencé en premier, notamment en Île-de-France, il y a quelque chose qui ressemble à un début de baisse", poursuit Gabriel Attal. Il se réjouit toutefois que "dans les services de réanimation, la situation [se soit] stabilisée". "Maintenant, il faut bien sûr rester vigilant et poursuivre nos efforts", insiste le compagnon de Stéphane Séjourné.
Laurence Ferrari l'a également interrogé sur le port du masque à l'extérieur. Gabriel Attal a répondu que c'était "du pragmatisme et du bon sens" pour des lieux très fréquentés. "Les Français vivent avec le virus depuis deux ans", a-t-il souligné. Laurence Ferrari lui fait comprendre que les Français "en ont marre". Cette phrase ne déstabilise pas l'homme de 32 ans. "Oui, nous en avons tous assez, et ils savent très bien dans quelles situations ils risquent d'être contaminés s'ils s'approchent trop près d'autres personnes".
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