Découverte de la fraude d'un chroniqueur de TPMP Marine Le Pen impliquée dans l'affaire

Découverte de la fraude d'un chroniqueur de TPMP Marine Le Pen impliquée dans l'affaire

Jean Messiha, rattrapé par une affaire de plagiat, voit son passé examiné à la loupe... Et le chroniqueur régulier de Cyril Hanouna fait face à de graves accusations...

A peine a-t-il rejoint le parti Reconquête d'Eric Zemmour fin 2021 que Jean Messiha est rattrapé par son passé... Le président de l'Institut Apollon et chroniqueur régulier sur C8 et CNews, ancien membre du Rassemblement national, n'a pas tout dit sur les raisons de son exclusion du parti de Marine Le Pen en 2020. Dans un article publié par Le Monde le 31 décembre, on apprend ce qui l'a poussé à quitter ces rangs pour rejoindre ceux de L'heure des pros, Balance ton post et Touche pas à mon poste.

16.200 euros au Rassemblement national

Alors que l'essayiste Loup Viallet, spécialiste de l'Afrique, l'accuse déjà d'avoir "volé son travail" en le plagiant dans un article publié en juin dans le magazine Causeur (par sa collègue de L'heure des pros, Elisabeth Levy), les mots et les idées ne seraient pas le seul vol de Jean Messiha.

Actuellement poursuivi pour contrefaçon, il aurait également contracté plusieurs dettes financières qu'il n'a jamais remboursées. C'est ce qu'a révélé le député européen André Rouger. Outre la facturation de prestations et de notes plagiées pour la campagne européenne du RN à hauteur de 16.200 euros, il aurait également emprunté 3.000 euros à un fonctionnaire retraité du Quai d'Orsay, mais aussi 10.000 euros à une tierce personne, expliquent nos confrères.

"Il n'a pas de code d'honneur".

Ces sommes font dire à notre source que Jean Messiha "a un problème avec l'argent. Il n'a pas de code d'honneur", puisque rien n'a encore été remboursé à ce jour, au motif qu'il avait "toujours une raison personnelle". "Mais on le voit toujours tiré par les cheveux avec le costume le plus chic", a finalement fulminé André Rouger.