Déjà 50 jours de combat. Alors qu'une grande partie du monde s'attendait à ce que l'Ukraine tombe rapidement sous la bannière russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son armée prouvent qu'ils n'abandonneront pas. Le pays attaqué a même réussi, jeudi 14 avril, à couler le navire amiral russe, le croiseur Moskva, en mer Noire. Un nouveau revers pour Vladimir Poutine, qui ne cesse d'accroître la menace d'une attaque nucléaire.
Ces menaces ont été confirmées par la CIA elle-même, comme l'ont constaté nos confrères du Parisien. Le chef de la CIA, Williams Burns, a pris la parole jeudi pour faire un constat plus qu'inquiétant. "Face à la possibilité que le président Poutine et les dirigeants russes sombrent dans le désespoir au vu des revers militaires subis jusqu'à présent, aucun d'entre nous ne doit prendre à la légère la menace d'une éventuelle utilisation d'armes nucléaires tactiques ou de faible puissance", a-t-il déclaré.
Une troisième guerre mondiale à l'horizon ?
Le Kremlin a partiellement confirmé les propos du chef de la CIA et a évoqué l'alerte des forces nucléaires. "Mais nous n'avons pas vraiment constaté de signes concrets, comme des interventions ou des mesures militaires, qui pourraient encore renforcer nos inquiétudes", a malgré tout nuancé le chef du principal service de renseignement américain.
Cela ne change toutefois rien à l'inquiétude des services de renseignement et du monde entier face à la menace nucléaire. "Il est évident que nous sommes très inquiets. Je sais que le président (Joe) Biden est profondément préoccupé par le risque d'une Troisième Guerre mondiale et qu'il fait tout ce qu'il peut pour nous empêcher d'en arriver au point où un conflit nucléaire deviendrait possible", a-t-il finalement assuré. Que ce soit Marine Le Pen ou Emmanuel Macron, le prochain chef d'Etat devra faire des négociations de paix avec la Russie sa priorité afin d'éviter une nouvelle catastrophe.
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