Guerre en Ukraine : le président Volodymyr Zelensky pousse l'Occident à bout, incapable de tenir ses "promesses".

Guerre en Ukraine : le président Volodymyr Zelensky pousse l'Occident à bout, incapable de tenir ses "promesses".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déplore le manque de sérieux de l'Occident depuis le début de la guerre...

Le 24 février de cette année, Vladimir Poutine a pris la décision d'envahir l'Ukraine. Une guerre qui a rapidement mis le monde à feu et à sang. De nombreux chefs d'État ont rapidement imposé des sanctions à la Russie afin de manifester leur soutien au peuple ukrainien. Cette décision est désormais remise en question par Volodymyr Zelensky. Mardi 8 mars 2022, le président ukrainien a dénoncé les "promesses" non tenues de l'Occident pour protéger l'Ukraine des attaques russes, comme le rapporte BFM TV. Selon les dernières informations du Figaro, le chef de l'État s'en est pris "à ceux qui, en Occident, n'ont pas été capables de prendre une décision".

"Cela fait treize jours que nous entendons des promesses. Treize jours où l'on nous dit qu'on va nous aider dans le ciel, qu'il y aura des avions, qu'on va nous en fournir", a déclaré le président ukrainien dans une vidéo sur Telegram, ajoutant : "Mais la responsabilité en incombe aussi à ceux qui, en Occident, n'ont pas été capables de prendre une décision depuis 13 jours. Sur ceux qui n'ont pas protégé le ciel ukrainien des assassins russes".

"L'humanité qui doit prévaloir dans les capitales du monde doit l'emporter sur la peur", a fait savoir Volodymyr Zelensky. Près de deux semaines après le début de l'offensive russe, le mari d'Olena Zelenska a demandé l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays. Malheureusement, ni les Etats-Unis ni l'OTAN n'étaient prêts à accéder à sa demande. Le territoire ukrainien fait face au déploiement de forces armées ennemies. Selon Moscou, il s'agit d'une "opération militaire spéciale". Moins de 15 jours après le début du conflit, les Nations unies ont présenté un nouveau bilan. Au total, 351 civils sont morts, dont 22 enfants. Le Haut Commissariat indique que la plupart des victimes civiles ont été causées par des "tirs d'artillerie lourde", des lance-roquettes "et des tirs de roquettes depuis l'air et le sol".

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