La situation n'aurait pas pu être plus embarrassante pour Marine Le Pen. Selon les informations de nos confrères de Libération, relayées par l'émission "Quotidien" (TMC), la candidate à la présidentielle (RN) a fait stopper la distribution d'un tract qu'elle avait tiré à un million d'exemplaires... La raison ? Le dépliant contenait une photo d'elle et de Vladimir Poutine qui semblait très conspiratrice. "En page 4 [...], il y a un encadré avec l'inscription 'Position internationale'. Qui y trouve-t-on ? Une photo souriante avec Poutine. Selon Libération, le tract a été imprimé à plus d'un million d'exemplaires [...] Le parti vient de demander aux délégués départementaux de tout jeter à la poubelle. Raison officielle : une faute d'orthographe dans le tract. Raison officieuse : une photo très gênante à un mois du premier tour", expliquait le chroniqueur Julien Bellver dans l'émission "Quotidien", mardi 1er mars 2022.
Invitée à répondre aux questions de BFMTV et BFM Business quelques heures plus tard, Marine Le Pen a fini par se justifier de son "admiration" pour le président russe. "Je ne regrette rien de ce que je dis. Écoutez, le Vladimir Poutine d'il y a cinq ans n'est pas exactement celui d'aujourd'hui. Le Vladimir Poutine d'il y a cinq ans, Emmanuel Macron disait de lui qu'il était un allié", a-t-elle déclaré, rappelant que personne n'aurait pu prévoir que Vladimir Poutine allait envahir l'Ukraine.
"Avez-vous changé d'avis sur lui après l'invasion de l'Ukraine ?", lui a ensuite demandé le journaliste Ulysse Gosset. "Je parlais alors d'un dirigeant qui a récupéré la Russie après 70 ans de communisme", a répondu Marine Le Pen, qui a conclu en condamnant fermement la déclaration de guerre de Vladimir Poutine à l'Ukraine. "Tout le monde souhaite que nous trouvions une issue. Trouver une issue, c'est encore une fois ne pas donner raison à Vladimir Poutine, car Vladimir Poutine a tort. Il a tort, il a franchi la ligne rouge. C'est inadmissible, c'est inacceptable, sans aucune ambiguïté".