Le 23 janvier, M6 a diffusé un nouveau numéro du magazine Zone Interdite consacré à l'islam radical. A la présentation, on pouvait voir Ophélie Meunier, qui doit depuis faire face à des menaces de mort. Le reportage présentait des témoins tels que le militant associatif Amine Elbahi ainsi que l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, qui ont également été ciblés par les mêmes menaces.
Il appelle à soutenir "le courage et le travail des journalistes".
Ce dernier s'est exprimé dans l'émission matinale de BFMTV le 1er février. Interrogé par Bruce Toussaint, le religieux a salué "le courage et le travail des journalistes", assurant qu'ils sont "essentiels pour vaincre ce mal global". L'imam, qui lutte depuis plus de 15 ans contre le fondamentalisme, a déclaré : "L'islamisme déteste la lumière, il cherche à changer, à modifier et même à mettre en danger notre société moderne".
Comme l'avocat Richard Malka, qui a appelé les journalistes à soutenir Zone Interdite et ses équipes, Hassen Chalghoumi a appelé à faire de même et à "résister". Il est convaincu que "si nous lâchons prise, ils gagneront et nous perdrons".
Pour convaincre de l'importance d'un sursaut immédiat, il ajoute même : "Cette masse d'attaques des islamistes montre qu'il faut le combattre", dit-il, ajoutant : "Il ne faut pas oublier les journalistes assassinés au nom de la liberté, les jeunes tués par rapport à l'art, les écrivains, les policiers, c'est le prix de la résistance à l'islamisme".
Les musulmans doivent critiquer l'islamisme.
Et les musulmans, qui dans leur immense majorité respectent les lois de la République, sont bien sûr concernés par cette mise en garde, assure Hassen Chalghoumi. En critiquant l'islamisme, on libère l'islam, on libère le monde musulman, et pas seulement en France", dit-il.