La semaine dernière, Marion Maréchal avait annoncé dans le journal Le Parisien qu'elle ne soutiendrait pas sa tante Marine Le Pen lors des élections présidentielles de 2022. L'ancienne députée et conseillère régionale du Front national, âgée de 32 ans, a laissé entendre qu'elle pourrait rejoindre les rangs d'Eric Zemmour.
"Marine raconte des histoires"
Une trahison qui a fait réagir l'ensemble de son clan. De son côté, Marine Le Pen s'en est émue il y a quelques jours au micro de Laurence Ferrari sur CNews. La candidate avouait être triste et expliquait : "J'ai une histoire particulière avec Marion, je l'ai élevée avec ma sœur dans ses premières années", les larmes lui montant aux yeux.
Du côté de Jean-Marie Le Pen, qui s'est exprimé à plusieurs reprises depuis, ce n'était pas tout à fait la même chose... Le 6 février, il rectifiait le tir dans les colonnes du JDD en assurant que "Yann a élevé sa fille tout seul, Marine raconte des histoires". Le Menhir soutient néanmoins sa fille, comme il l'a fait savoir sur LCI, soulignant : "Je ne comprends pas que Marion soutienne un inconnu (Zemmour) par rapport à la famille, aussi sympathique soit-il".
Marion a ses raisons
Pourtant, la cadette a ses raisons, reconnaît le patriarche. Il rappelle que Marine et Marion sont toutes deux "des Le Pen, pas des femmes faciles à influencer". En ce sens, les deux femmes ont de fortes personnalités. D'un côté, Marine Le Pen a "beaucoup progressé, beaucoup travaillé", elle est "capable de mener des débats". De l'autre, "elle n'écoute personne", avoue-t-il. Et d'ajouter : "Elle a éliminé beaucoup de militants et d'amis de Marion. C'est une écarteur qui est meilleur dans l'éviction que dans le recrutement. Ceci explique cela.