Qu'en est-il du burkini ? Une "arme" selon Ciotti et une énorme menace de Wauquiez !

Qu'en est-il du burkini ? Une "arme" selon Ciotti et une énorme menace de Wauquiez !

Ce 3 mai, le débat s'enflamme à nouveau sur le thème du burkini...

A Grenoble, le maire écologiste Éric Piolle veut autoriser le port du burkini dans les piscines municipales de sa ville. Dans un nouvel arrêté qui doit encore être approuvé par le conseil municipal et que nos confrères du Parisien ont pu consulter, il est précisé que les "tenues de bain" sont autorisées, mais que "les vêtements non près du corps et plus longs que la mi-cuisse (robes ou tuniques longues, amples ou évasées) et les shorts de bain sont interdits".

"Compromission avec l'islam politique"

Et à droite, cette autorisation implicite du burkini a provoqué un tollé immédiat. Laurent Wauquier, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, s'est exprimé sur BFMTV. Il a expliqué que le burkini étant "un signe de soumission de la femme qui consiste à dire que la femme est un objet de tentation et qu'elle doit se couvrir, pas les hommes", c'est pour lui un non. L'homme politique a dénoncé le "communautarisme" et la "compromission avec l'islam politique" que représente un tel acte.

Même son de cloche pour le député Eric Ciotti (membre des Républicains et ami d'Eric Zemmour) qui a déclaré sur Twitter : "Le burkini doit être interdit sur nos plages et dans nos piscines publiques. En juin dernier, je l'ai redemandé à l'Assemblée nationale. Cette arme de prosélytisme politico-religieux n'a pas sa place dans notre pays !".

La menace de Laurent Wauquier

Et alors qu'Éric Piolle a déploré sur BFMTV une "zemmourisation des esprits", Laurent Wauquier lui a répondu par une menace claire. "À partir du moment où ce texte est voté en conseil municipal, le lendemain, il n'y aura plus de soutien de notre part. Nous avons soutenu plus de 70 dossiers de la municipalité ces dernières années. On parle ici de plusieurs millions d'euros", a déclaré Laurent Wauquier.