Quatrième dose : attention, tout ce que vous devez savoir aujourd'hui, c'est ICI !

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Alors que des millions de Français n'ont toujours pas reçu leur troisième dose de vaccin, Olivier Véran a évoqué la possibilité d'une quatrième dose au cas où l'épidémie continuerait à battre son plein en France...

La France ne semble pas prête à laisser la cinquième vague derrière elle. La preuve : depuis décembre 2021, on compte en moyenne plus de 400 000 contaminations par jour... Un triste record qui fait de l'Hexagone l'épicentre de la pandémie du Covid 19.

En réaction, le gouvernement a donc décidé de renforcer la politique de vaccination et de remplacer le "carnet de santé" par le "carnet de vaccination" à partir du lundi 24 janvier. En conséquence, à partir de ce jour, la présentation d'un test négatif ne sera plus valable pour accéder aux lieux et aux activités de loisirs. A la place, il faudra désormais présenter un schéma vaccinal complet, c'est-à-dire, selon les vaccins, deux doses ou seulement une dose et un rappel.

Sachant que neuf millions de Français pourraient perdre leur carnet de vaccination le 15 février s'ils n'ont pas reçu leur troisième dose, on évoque déjà la possibilité d'imposer une quatrième dose pour conserver le précieux sésame...

Olivier Véran n'est pas contre une quatrième dose.

Mardi 25 janvier, Olivier Véran était invité dans la matinale de LCI pour faire le point sur l'épidémie en France. Si le ministre de la Santé a d'abord annoncé une bonne nouvelle en expliquant que la cinquième vague pourrait être la dernière, il a finalement évoqué la possibilité d'une quatrième dose de vaccin...

" Quel est l'intérêt de la quatrième vaccination ? S'il s'agit de protéger les plus faibles, nous la ferons et nous l'expliquerons, comme nous l'avons fait depuis le début de l'épidémie", a expliqué Olivier Véran, ajoutant toutefois : "Si, au contraire, nous voyons qu'elle n'est pas nécessaire, nous ne la ferons pas. La question est de savoir quand ? Y aura-t-il une nouvelle épidémie ? Quand la vague omicron sera passée, serons-nous tranquilles ou y aura-t-il une nouvelle menace ? [...] Si l'on veut se protéger, il faut aussi accepter d'être menacé. Nous devons faire face à une menace qui justifie de se faire vacciner", a conclu le bras droit d'Emmanuel Macron.

Bref, le gouvernement est loin d'écarter la possibilité d'une quatrième dose de vaccin obligatoire dans les mois à venir...