Dans la famille Bachelot, on demande son frère ! Le 10 décembre, la ministre de la Culture était l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV pour annoncer, entre autres, qu'elle allait ouvrir ses archives sur la guerre d'Algérie "avec 15 ans d'avance". Au cours de l'entretien, une question sur la campagne présidentielle en cours ne lui a pas échappé.
"Ce n'est pas un combat politique digne de ce nom".
Celle qui a annoncé qu'elle soutiendrait Emmanuel Macron s'il se représentait a déploré les attaques d'Éric Zemmour contre la personne du chef de l'État. Dimanche dernier, lors de son premier meeting de campagne à Villepinte, le polémiste avait en effet jugé qu'il était "un adolescent pas fini", voire "personne". Roselyne Bachelot a jugé : "Ce n'est pas une attaque politique, c'est une attaque contre une personne dont on dit qu'elle n'est rien. Et vraiment, ce genre de propos qui dénie la dignité d'une personne est absolument insupportable".
Concernant les récents dérapages du candidat, la ministre a déclaré : "Ce n'est pas un combat politique digne. Monsieur Zemmour est un faussaire, c'est un usurpateur, et vraiment, il se démasque par ses attaques qui sont ignobles". Et lorsque Jean-Jacques Bourdin lui a demandé si elle l'avait dit à son frère, Roselyne Bachelot a baissé les yeux.
"Je n'en ai pas ..."
Et pour cause : Jean-Yves Narquin, ancien maire de Villedieu-le-Château dans le Loir-et-Cher, est désormais l'un des dirigeants du parti d'Eric Zemmour, Reconquête, dont il est le porte-parole régional. Auparavant, il était également le numéro trois national du Rassemblement national. Roselyne Bachelot, visiblement prise de court, a répondu : "Je n'ai pas...". Dans une famille, il y a des séparations qui sont définitives...". C'est ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat.