Le parcours de Valérie Pécresse inspire autant qu'il fascine. Dans la course à l'Élysée, cette heureuse mère de trois enfants enchaîne les interviews pour défendre avec ferveur les couleurs de son parti. Dans les médias, elle n'hésite pas à se confier sur certains aspects de sa vie privée. En 2018, Valérie Pécresse a fait des confidences poignantes sur la radio France Info à propos d'une mésaventure qui lui était arrivée. Dans le métro, la candidate à la présidentielle avait été victime d'une tentative d'agression sexuelle. Pour se défendre, elle n'a pas hésité à employer la manière forte. "J'ai déjà donné une gifle à un frotteur dans le métro. Je n'en ai pas honte, mais je le referais", a-t-elle déclaré à Jean-Michel Apathie. Son agresseur aurait "essayé de mettre sa main sous" sa "jupe".
Un acte qui est malheureusement devenu trop fréquent dans la vie quotidienne. "La drague, c'est sympa, la drague lourde, c'est pénible, les frotteurs, c'est flippant et ça doit être condamné. Le harcèlement est invivable et le viol est un crime", s'insurgeait Valérie Pécresse au lendemain de la publication dans Le Monde d'une tribune centrée sur le sujet. En tant que présidente de la région Île-de-France, l'épouse de Jérôme Pécresse a mené de nombreuses campagnes de sensibilisation aux côtés de la RATP et du SNCP.
En 2010, Valérie Pécresse a accepté de témoigner dans l'émission "On n'est pas couché" de la première agression dont elle avait été victime par le passé. "Elle avait détaillé son état de choc et son incapacité à porter plainte", soulignaient nos confrères de Paris Match. Dans une séquence coupée au montage, le polémiste Éric Zemmour aurait pris ses aveux à la légère. "Elle garde en mémoire son 'ricanement'", affirmait le célèbre média. Une réaction inappropriée qui l'interroge encore...