Le 24 avril, c'est une Rachida Dati en pleine forme qui s'est rendue sur les plateaux de télévision pour commenter la victoire d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. A la veille des élections législatives, où elle espère que Les Républicains feront un meilleur score que Valérie Pécresse à la présidentielle, l'ancienne ministre a distribué des tacles à tout le monde en quelques heures.
Sur TF1
C'est surtout sa brouille avec Clémentine Autain, députée de Seine Saint Denis et conseillère régionale d'Île-de-France sous l'étiquette La France insoumise, qui a fait le buzz sur la toile. Elle a commencé sur TF1, lorsque cette partisane de Jean-Luc Mélenchon a lancé une pique en direct : "C'est impressionnant ce qu'on vient de vivre entre Gabriel Attal et Rachida Dati". Elle a expliqué qu'Attal avait fait "quasiment une offre de service" au porte-parole du gouvernement, mettant l'ancienne garde des Sceaux hors d'elle.
Rachida Dati a déclaré : "Je n'aime pas cette expression, Madame Autain (...) Non, écoutez, Madame Autain, non, mais ce n'est pas grave ! Je n'ai pas besoin de vous, je n'ai besoin de personne ! Je vais vous dire que l'offre de service que je fais, c'est pour les Français (...) Vous n'avez pas à traduire ou à interpréter mes propos".
Plus tard, leur dispute s'est poursuivie sur BFMTV. Clémentine Autain a déploré le bilan catastrophique de la droite en matière d'inégalités sociales. Et la maire du 7e arrondissement a tiqué en affirmant que la gauche n'avait "pas le monopole du social" et que la France Insoumise était "responsable d'une grande partie du séparatisme en France !"
Puis sur BFMTV.
Clémentine Autain, députée de Seine Saint Denis, a expliqué à Rachida Dati qu'elle n'avait pas de "leçons à recevoir sur les quartiers populaires et les inégalités sociales" puisqu'elle est maire d'un arrondissement huppé de Paris. En réponse, Rachida Dati a répété à plusieurs reprises : "Pourquoi ne pourrais-je pas être élue dans le 7e arrondissement ?
La séquence s'est poursuivie avec Clémentine Autain qui a dit : "Arrêtez d'aboyer. Je peux finir une phrase ?" Elle a ajouté : "Franchement, c'est très douloureux. Cette façon de m'interpeller est une façon de ne pas me laisser parler.
Les journalistes Maxime Switek et Apolline de Malherbes ont perdu le contrôle de leur émission pendant quatre minutes, menaçant même Rachida Dati, pas impressionnée, de lui couper le micro.