Guéri d'un cancer, le journaliste Patrick Chêne rend hommage à l'hôpital public

Guéri d'un cancer, le journaliste Patrick Chêne rend hommage à l'hôpital public

Dans une tribune du Figaro, Patrick Chêne a révélé vendredi 15 septembre avoir dû lutter plusieurs mois contre un cancer déclaré en janvier dernier. Le journaliste en profite pour défendre le service public hospitalier.

« Je viens de traverser un désert » relate Patrick Chêne au Figaro, vendredi 15 septembre à propos de l'épreuve qu'il a traversée. L'ancien journaliste de France télévisions a dû lutter contre un cancer plusieurs mois durant avant d'être finalement guéri. Il témoigne : « sont entrés sans prévenir dans mon quotidien des mots qui jusque-là m'étaient étrangers. Scanner, tumeur, cancer, chimiothérapie, ablation, convalescence et enfin guérison… »

S'il a « préféré vivre cette épreuve dans l'intimité de ma famille et de mes amis - qui m'ont accompagné avec une extrême bienveillance- plutôt que via les réseaux sociaux », le journaliste a décidé de faire connaitre son expérience éprouvante avec un message simple à destination des Français : « Cessons de nous plaindre ! ».

Patrick Chene Le Monde

L'ex commentateur du Tour de France et présentateur du 13 heures a tenu à rendre également hommage à l'hôpital public où, « fortunés comme indigents, tout le monde est logé à la même enseigne ». Un système qui n'a « pas de prix ». « Dans notre pays, la prise en charge en cas de vrai coup dur est exceptionnelle dans le service public, note le journaliste. Il faut juste en être conscient et s'en réjouir avant de s'attarder sur ce qui peut être amélioré. ».

Louant « la qualité des personnels soignants », le journaliste déclare qu' « entre une équipe soignante soudée autour de son chef de service et une administration centralisée et déconnectée de la réalité de la relation soignant-soigné, j'ai choisi ceux qui agissent avec des horaires élastiques et une bienveillance de chaque instant. Le gouvernement parle souvent de simplification. Il en faut dans l'hôpital mais avec un souci permanent: donner tous les moyens aux soignants plutôt que de multiplier normes et règles déconnectées du réel. »

Après avoir reçu un flot de messages, d'anonymes et de personnalités, comme Thierry Dusautoir ou Pierre Ménès, Patrick Chêne s'est dit heureux, sur Twitter, « d'avoir mis en lumière les formidables personnels soignants ».